1829

Nous donnons ci-jointe, pour les personnes curieuses de cette sorte de littérature, la chanson d’argot{30} avec l’explication en regard, d’après une copie que nous avons trouvée dans les papiers du condamné, et donc ce fac-simile reproduit tout, orthographe et écriture. La signification des mots était écrite de la main du condamné ; il y a aussi dans le dernier couplet deux vers intercalés qui semblent de son écriture ; le reste de la complainte est d’une autre main. Il est probable que, frappé de cette chanson, mais ne se la rappelant qu’imparfaitement, il avait cherché à se la procurer, et que copie lui en avait été donnée par quelque calligraphe de la geôle.

La seule chose que ce fac-simile ne reproduise pas, c’est l’aspect du papier de la copie, qui est jaune, sordide et rompu à ses plis.