Quand tu ouvres la bouche – ô Gul-i-siah – j’aperçois une caverne où s’alignent des perles dédaignées du tellal.
Quand ton haleine m’atteint – ô Gul-i-siah – je porte sans délai la rose à mes narines.
Quand tu commences un récit – ô Gul-i-siah – les serpents sifflent dans les airs et les scorpions s’entretuent.
Et quand retombe le silence – ô Réprouvée – le monde n’est plus qu’un marécage au bord duquel tu as coassé.