LE DERVICHE

Je t’ai demandé l’aumône d’un regard,

Et tu as détourné les yeux.

Je t’ai demandé l’aumône d’un sourire,

Et ton visage s’est durci.

Je t’ai demandé l’aumône d’un baiser,

Et tu m’as répondu : Passe ton chemin.

Ô ma perdrix, sans un regard, sans un sourire, sans un baiser, comment puis-je continuer ma route ? Et à quelle source dois-je m’arrêter si j’ai éternellement soif de toi ?