{1} Le Portrait de Monsieur W. H. a paru en juillet 1889 dans le Blackwood's Edinburgh magazine. C'était, paraît-il, le canevas d'une étude complète, à un point de vue neuf, sur les sonnets de Shakespeare. Le manuscrit de ce travail beaucoup plus étendu a existé : selon M. Thomas Seccombe, il a été dérobé en 1893 chez Oscar Wilde en même temps que le manuscrit du drame A Florentine tragedy.
Le Portrait de Monsieur W. H. a été plusieurs fois réédité en Angleterre et en Amérique (1901-1905).
Cette plaquette a été traduite en allemand.
{2} Macpherson est l'éditeur et le forgeur des prétendus Poèmes d'Ossian qui ont fait les délices de nos grands-pères à qui il n'aurait pas fallu parler de leur dieu avec ce dédain. (Note du traducteur.)
{3} Ireland (William Henry, 1777-1835) prétendit avoir trouvé des manuscrits inédits de Shakespeare qu'il publia à partir de 1795. Il finit par avouer son invention. (Note du traducteur.)
{4} Chatterton (Thomas, 1752-1770) mit au jour des poèmes qu'il attribuait à Rowley et qui soulevèrent d'interminables polémiques. (Note du traducteur.)
{5} Penhurst dans le Kent, château ayant appartenu aux Sydney. (Note du traducteur.)
{6} William Herbert, troisième comte de Pembroke, (1580-1630), célèbre par son goût pour les lettres, héritage de sa mère et de son oncle Philippe Sydney. Il fut l'ami de Massinger, de Ben Jonson, de Chapman et de Shakespeare. (Note du traducteur.)
{7} Mary Fitton, fille d'honneur de la reine Elisabeth, devenue en 1600 la maîtresse du jeune comte de Pembroke, dont elle eut un fils. L'hypothèse, qui le mêle au mystère des Sonnets, est moins généralement admise que celle qui fait jouer le rôle capital à William Herbert. (Note du traducteur.)
{8} Francis Meres (1565-16471, auteur du Discours comparatif de nos poètes anglais avec les poètes grecs, latins et italiens (1598) où il fournit la liste des œuvres de Shakespeare. (Note du traducteur).
{9} Voici le texte de la dédicace des Sonnets. Je copie la disposition typographique et traduis le plus littéralement possible.
To
The only begetter of these ensuing sonnets
Mr W. H.
All Happiness
and
That Eternity promised by our ever living poet
Wisheth
The well Wishing adventurer
In setting forth.
T. T.
À l'unique acquéreur des sonnets ci-après, monsieur W. H. .tout bonheur et cette éternité que lui promit notre poète immortel, souhaite le très sincère vœu de celui qui hasarde cette publication, T. T. (Thomas Thorpe).
Si l'on place la virgule après Wisheth, le sens est ainsi modifié :
À l'unique acquéreur des sonnets ci après, monsieur W. H. souhaite tout bonheur et cette éternité que lui promit notre poète immortel. Le bien sincère aventureur de cette publication, T. T.
Thomas Thorpe était l'éditeur des Sonnets. (Note du traducteur.)
{10} Georges Chapman (1557-1534) contemporain de Shakespeare, remis en honneur par Algernon C. Swinburne et réédité en 1873. (Note du traducteur,)
{11} Ou ont pris mon Hughes. (Note du traducteur.)
{12} Sonnet XX, 8.
{13} Sonnet CIX, 14.
{14} Sonnet VIII, 1.
{15} Sonnet XXVI, 1.
{16} Sonnet 1,10 .
{17} Sonnet XXII, 6.
{18} Sonnet CXXVI, 9.
{19} Sonnet II, 3.
{20} Sonnet XCV, 1.
{21} Christophe Marlowe (1564-1593). Voir l'excellente étude de Félix Rabbe préfaçant sa traduction du Théâtre. Stock, éditeur. (Note du traducteur.)
{22} Henry-Julius de Brunswick (1589-1613), fils du troisième duc de Brunswick-Wolfenbuttel, prince lettré, auteur de deux drames en prose, grand bâtisseur de châteaux et grand dépensier. (Note du Traducteur.)
{23} P. Oudry, peintre français inconnu, est l'auteur d'un portrait de Marie Stuart qui figure à la National Gallery. (Note du traducteur.).
{24} Cette nouvelle, parue pour la première fois en 1891 à la suite de l'édition originale du Crime de lord Arthur Savile, a été réimprimée pour une circulation privée depuis la mort d'Oscar Wilde.
{25} Auteurs des Phantasms of the living, traduit en français par L. Marilliev, avec préface de Charles Ribot sous le titre les hallucinations télépathiques, 1891. (Note du traducteur.)
{26} Longfelow a publié le Squelette dans sa cuirasse, poésie, inspirée par la découverte à Newport d'un squelette cuirassé. (Note du traducteur.)
{27} Un clam-bake est un plat de cuisine improvisé sur des pierres dans un pique-nique. On mélange pour obtenir cette tourte toute espèce d'ingrédients. (Note du Traducteur.)
{28} Cette nouvelle, publiée en 1891 à la suite du Crime de lord Arthur Savile, a été réimprimée pour une circulation privée depuis la mort d'Oscar Wilde.
{29} Publiée, pour la première fois en 1891 à la suite du Crime de lord Arthur Savile, cette nouvelle a été réimprimée pour une circulation privée depuis la mort d'Oscar Wilde.
{30} Ruff est l'auteur du Guide du Turf. (Note du traducteur.)
{31} The Museum. Bailey est mort en 1823. (Note du traducteur.)
{32} L’expression grand dieux est erronée. Mais il est impossible de savoir si le traducteur voulait écrire grand Dieu ou grands Dieux. [Note du correcteur]
{33} Publiés au complet pour la première fois dans la Fortnightly Review de juillet 1894, les Poèmes en prose ont été réimprimés plusieurs fois en Amérique et à Paris (1904-1906).
La Maison du Jugement et le Disciple furent publiés isolément, dès 1893, dans The Spirit Lamp d'Oxford.
{34} Cette étude a été insérée dans la Fortnightly Review en février 1891, réimprimée en 1891 à New-York et en Angleterre en 1895 en une édition non mise dans le commerce, et quatre fois rééditée depuis la mort d'Oscar Wilde.
Il en existe une traduction allemande récente.
{35} Allusion à l'allégorie de la caverne dans La République, livre VII.
{36} La Critique et l'art. Cette étude fait partie du volume Intentions, si bien traduit par M. J.-J. Renaud, (Stock, éditeur), p. 98. Elle avait paru pour la première fois dans la Nineteenth Century en juillet. 1890 et en volume l'année suivante.
{37} Dans l'Evangile ce n'est pas l'amour adultère qui est intense et admirable, c'est l'amour de la pécheresse pour Jésus. (Note du traducteur.)