Pourtant, son vieux désir d'aventures n'était pas mort. Mais en attendant une exploration très complète, l'invention de moyens de communication avec la Terre et peut-être son retour à la planète natale, grand projet momentanément ajourné, Robert n'avait pas de plus grand plaisir que d'aller tout seul à la découverte sans aucun de ces braves Martiens dont la naïve affection lui devenait à la longue obsédante.
Depuis longtemps, il avait entendu dire à la petite Eeeoys, qu'il existait vers le sud une vallée terrible, où les Erloor eux-mêmes n'osaient se risquer.
L'existence de cette vallée était une tradition très ancienne ; mais les vieillards eux-mêmes se montraient incapables de fournir aucune donnée précise sur cet endroit terrible. On savait seulement qu'il se trouvait situé entre deux montagnes d'une hauteur extraordinaire et qu'il s'y trouvait des animaux terribles que l'on ne rencontrait dans nul autre endroit.
Les Martiens appelaient cette vallée de Lirraarr, mot qu'ils prononçaient avec l'intonation gutturale de la jota espagnole et qui, dans leur langage, voulait dire la mort.
C'en était assez pour que Robert voulût visiter cet endroit mystérieux où tout le monde lui conseillait de ne pas aller.
Les montagnes maudites n'étaient pas d'ailleurs très éloignées du principal village martien : au dire des vieillards, il en apercevrait les cimes après trois jours de marche.
Cette excursion tentait d'autant plus l'ingénieur que, jusqu'alors, il n'avait guère eu l'occasion de voir de montagne d'une certaine altitude.
Un matin donc, après s'être fait donner les renseignements les plus précis, il se mit en route, en prévenant les gens de son entourage qu'il ne serait pas de retour avant une ou deux semaines.
On était habitué à ses absences, et les Martiens avaient une si haute opinion de son courage et de son intelligence, qu'il ne leur venait pas un instant à l'idée qu'il pût courir un danger réel.
Eeeoys seule versa quelques larmes que Robert apaisa en promettant de lui rapporter, comme il le faisait souvent, des fruits inconnus ou des pierres brillantes.
Robert n'avait dit à personne le but de son voyage.
Une fois hors de la hutte qui lui servait de palais, sous la voûte de feuillage de la grande forêt rouge, il ressentit une volupté indicible : la température était donc très douce, des paysages grandioses auxquels leurs tons de cuivre rouge et d'or fané donnaient une somptueuse mélancolie, inconnue aux horizons terrestres, se déployaient devant lui et, à chaque pas, il faisait la découverte de quelque pierre, de quelque végétal ou de quelque insecte nouveau.
Puis cette forêt lui semblait devenue familière : grâce aux troncs moussus du côté opposé au vent dominant, grâce aux étoiles, il savait maintenant s'orienter, il était sûr de retrouver son chemin.
Il se rappelait, dans sa jeunesse, des impressions semblables, au cours de parties de chasse dans les bois de la Sologne. Il savait qu'à part les Erloor il n'avait aucun danger sérieux à redouter.
Les trois premiers jours du voyage s'écoulèrent sans incident : il mangeait, il chassait et il dormait, bien abrité dans le tronc d'un arbre creux ou sous un épais hallier.
Ainsi que le lui avaient annoncé les Martiens, à la fin de la troisième journée, il aperçut des cimes aiguës et dentelées presque égales de forme et d'altitude.
Il marcha encore toute la journée du lendemain avant d'arriver au pied des hautes montagnes ; le paysage avait changé brusquement d'aspect : à l'opulente forêt aux frondaisons vermeilles, avait succédé une plaine argileuse, semée de crevasses où s'enfuyaient de gros lézards rouges à la tête triangulaire, aux yeux petits et féroces comme ceux des crocodiles.
De là, il aborda une falaise de pierre, une sorte de grès rougeâtre que l'on eût dit taillé à la main d'homme et qui formait la base de la montagne.
Le roc était abrupt, sans une corniche, sans une fissure.
Robert marcha plusieurs heures au pied de ce rempart infranchissable ; il remarqua que la chaleur devenait intolérable, ce qu'il n'avait jamais observé depuis son arrivée dans la planète, il était très fatigué et sa fatigue se compliquait d'une sorte de vertige, il lui semblait voir une buée ardente flotter au-dessus des sommets inaccessibles ; pourtant rien dans le terrain n'offrait une apparence volcanique.
Ce pays lui paraissait hostile, inhospitalier ; il fut surpris lui-même de constater qu'il regrettait presque de s'être aventuré si loin de ses braves Martiens.
Il remit au lendemain la continuation de son voyage et passa la nuit dans une anfractuosité du sol dont il eut soin d'expulser les lézards rouges et qu'il fortifia avec de grosses pierres.
Il dormit mal.
Plusieurs fois, il se réveilla en proie à une angoisse inexplicable, le cœur serré, le front moite, la respiration courte et haletante.
Il se rendormait sous l'empire de la fatigue ; mais il ne tardait pas à ouvrir les yeux, tourmenté du même malaise : ce fut avec un sentiment de délivrance qu'il se leva au point du jour et continua son voyage.
Il était surpris de cet accroissement subit de la température, qu'il avait déjà remarqué la veille. Des plantes jusqu'alors inobservées se montraient dans les crevasses du roc, étalant des feuilles grasses d'un jaune clair ou dressant les cierges épineux et raides comme les cactus de l'Amérique centrale ; des insectes aux vastes ailes, de gros reptiles goitreux, toute une faune différente lui révélaient un brusque changement de climat.
La chaleur se faisait peu à peu intolérable. Robert suait à grosses gouttes et ne marchait plus que très lentement ; il longeait toujours la base abrupte de la muraille rocheuse qui, suivant une courbe à peine sensible, se continuait, aussi régulière et aussi nue.
Mais, à un brusque tournant, le paysage se modifia avec la soudaineté d'un changement de décor à vue… La muraille de roc, terminée par une sorte de pylône gigantesque dont le sommet allait se perdre dans les nues, s'arrêtait là.
Elle faisait place à une immense forêt composée des essences qui poussent dans les zones les plus chaudes. Robert ne fut pas surpris de reconnaître des arbres qui se rapprochaient de ceux de la Terre et qui devaient appartenir à la famille des palmiers, des bananiers et des bambous.
– La nature, murmura-t-il, est uniforme dans le plan qu'elle s'est tracé. C'est sur un thème toujours à peu près pareil qu'elle exécute les variations infinies de ses créations.
« De même que la chimie atomique nous montre les formules des corps non encore découverts, la logique suffisamment armée devrait deviner toutes les espèces végétales « possibles. »
En dépit de ce raisonnement fait à l'avance Robert était d'un instant à l'autre forcé de reconnaître qu'il n'avait jamais vu, même dans les marécages de l'Inde ou du centre africain, dans les forêts superposées du centre du Brésil, une pareille puissance de végétation poussée pour ainsi dire jusqu'à l'extravagance, jusqu'à la folie.
Des arbres filaient vers le ciel comme des fusées, atteignaient la hauteur de deux ou trois cents mètres, avec des feuillages épais et charnus, violets ou pourpres, aussi vastes que des voiles de navire ; sur les basses branches, dans l'aisselle des rameaux, d'autres arbres avaient poussé, agrippant leur racines aux moindres fissures, lançant des jets vivaces qui rampaient vers la terre pour y rechercher une nourriture plus substantielle, il en résultait une forêt à vingt ou trente étages.
Partout la profusion des lianes et des branches arrêtait les détritus végétaux d'où s'élançaient aussitôt d'autres germes, mêlant racines et fleurs, tiges et fruits dans une surabondance de vitalité qui ressemblait – mais en plus grandiose – au débordement d'une mer en furie.
Il y avait des corolles grandes comme des pelouses, des palmiers qui eussent pu abriter une ville sous leur ombrage, des cycas vastes comme des tours.
Robert était demeuré immobile, stupéfait de cette splendeur végétale d'autant plus inexplicable qu'elle semblait limitée à une certaine zone restreinte, et qu'elle avait jailli devant lui, pour ainsi dire, à l'improviste.
Ce fait bouleversait toutes ses notions sur la climatologie.
– Il y a pourtant une raison, murmura-t-il, et une raison sans doute fort simple.
« C'est à moi de la découvrir. »
Mais il avait beau chercher, il n'arrivait pas à trouver le pourquoi de cette futaie magique, de ce brusque changement de température se produisant dans l'espace de quelques centaines de mètres.
Il remarquait en même temps que cette forêt inopinément surgie était peuplée d'une foule d'animaux qu'il n'avait pas encore observés dans Mars.
Comme dans les forêts antédiluviennes dont les troncs lentement carbonisés à l'abri de l'air forment nos houillères, les reptiles dominaient.
C'était toute la gent méditative des lézards et des caméléons, des serpents d'arbres qui se nouaient agilement de branche en branche et des crapauds de taille presque humaine qui sautillaient sur le sol et offraient une étrange couleur verte ocellée de taches sanglantes.
Les insectes aussi étaient nombreux ; il y avait de somptueux papillons dont les ailes semblaient taillées dans un lambeau d'arc-en-ciel, des coléoptères d'or vert et bleu, gros comme des pigeons, jolis et compliqués, comme des monstres d'une ancienne estampe japonaise.
En revanche, très peu d'oiseaux ; quelques échassiers goitreux qui gobaient nonchalamment les plus petits des reptiles, quelques vautours que la couleur sanglante de leur plumage faisait apercevoir plus nettement dans le ciel clair ; quant aux mammifères, Robert Darvel n'en aperçut aucun.
Plus d'une heure se passa dans ces constatations.
Robert n'osait s'engager à l'aventure dans ces taillis inextricables, où devaient abonder les bêtes féroces ou venimeuses ; il se rendait compte qu'un homme perdu entre ciel et terre dans ces forêts suspendues l'une au-dessus de l'autre eût pu errer des semaines de branche en branche, sans pouvoir toucher terre, sans même parvenir à s'orienter.
Il était déconcerté ; tout son corps était trempé de sueur, il lui semblait que la forêt soufflait vers lui de suffocantes trombes de chaleur ; pourtant il apercevait encore, à une distance relativement minime, les ombrages d'essences septentrionales qu'il avait quittés la veille ; c'était à n'y rien comprendre.
Il suivit quelque temps la lisière des géantes futaies. Comme dans toutes les forêts vierges, le sol privé d'air et de lumière entre les troncs était ténébreux, stérile et fétide, encombré de champignons et de reptiles ; il ne fallait pas songer à pénétrer dans ces humides souterrains.
Mais il n'entrait guère dans le caractère de Robert Darvel de se déclarer vaincu, de s'arrêter en face d'un obstacle, quel qu'il fût.
À force de chercher et de regarder, il finit par découvrir un cèdre géant qui, isolé dans une sorte de clairière et déjà un peu à l'écart de la forêt vierge, montait majestueusement jusqu'à plus d'une centaine de mètres.
L'escalade de ce colosse ne présentait aucune difficulté ; sur les basses branches, dirigées horizontalement, deux cavaliers eussent pu courir au galop, sans crainte de se gêner, avec leurs chevaux.
Robert pensa qu'en atteignant la cime de ce patriarche végétal il pourrait avoir peut-être une vue d'ensemble sur cette région ensorcelée.
S'assurant que le coutelas de fer acéré dont il était muni et qu'il avait passé dans sa ceinture était bien à portée de sa main, il commença son ascension.
Les branches, qui se touchaient presque, formaient une série de sentiers couverts de fines aiguilles blondes ; ce cèdre était, à lui seul, une forêt.
Robert, dont le passage ne dérangea que d'inoffensifs écureuils rouges qui bondissaient par milliers dans les ramures, n'eut aucune peine à atteindre le sommet.
Quand il y fut parvenu, qu'il put scruter l'horizon, il demeura littéralement ébloui.
La forêt qu'il pouvait, de son observatoire, apercevoir à peu près dans tout son ensemble, couvrait un espace de forme ovale d'une largeur d'environ trois ou quatre lieues et d'une longueur beaucoup plus grande, qu'il ne put déterminer.
La moitié de l'ovale ainsi formé était engagée dans la chaîne montagneuse qui la ceinturait d'une demi-ellipse de murailles à pic aussi exactement définie que si elle eût été tracée par un géomètre.
Mais ce n'était pas là la capitale merveille ; les sommets parfaitement égaux de la chaîne montagneuse – ce qu'il n'avait pu reconnaître tant qu'il était demeuré au pied de la muraille extérieure – lançaient des feux éblouissants, comme si toute la montagne eût été formée du plus pur cristal.
Une forêt de l'époque du mammouth couronnée d'un arc-en-ciel, tel était le magique spectacle qui s'offrait aux yeux de Robert.
En regardant plus attentivement, il reconnut que les plans de cristal étaient disposés suivant certaines courbes.
Des miroirs paraboliques ! s'écria-t-il.
Il demeura stupéfait d'admiration devant ce chef d'œuvre qui avait dû coûter des siècles de travail et dont la seule conception supposait les idées les plus grandioses.
Mais le fait était là, indubitable.
Robert Darvel s'expliquait tout, maintenant.
C'était les parois de la montagne qui, en recueillant et en concentrant dans la stupéfiante vallée les rayons du soleil, créaient ce climat exceptionnel, auquel contribuaient sans doute d'autres savants dispositifs qu'il ne pouvait encore deviner.
Il demeura pensif.
Ce n'étaient assurément ni ses sujets, ni leurs ennemis, les Erloor, qui avaient pu concevoir et exécuter un tel prodige, et il songea avec tristesse que peut-être la race intellectuelle de Mars avait dû s'éteindre depuis des siècles.
Mais tout à coup, dans son cerveau logiquement ordonné, une objection se posa.
Comment l'action continue de ces miroirs dont Archimède – par un dispositif qu'on n'a jamais pu retrouver – se servit pour incendier la flotte romaine, ne mettaient-ils pas le feu à la forêt même.
Il y avait une explication qu'il ne tarda pas à trouver.
Exactement au centre de l'ellipse, au milieu d'un épais nuage de vapeur, il distingua un cône brillant qui lui parut le sommet d'une pyramide allongée. Il se rendit compte que les rayons allaient se concentrer sur ce monument pour de là se répartir dans toute la féerique vallée, y créer cet éternel été tropical.
Il supposa que l'effet de ce mécanisme, dont les détails lui échappaient encore, était complété par des métaux d'une conductibilité spéciale. Cette vallée pouvait en somme être considérée comme une serre perfectionnée et de dimensions prodigieuses.
Les vapeurs montraient qu'un lac, peut-être divisé en canaux d'irrigation aux eaux presque bouillantes, devait compléter l'effet de cet arrangement ingénieux, produire cette chaude humidité indispensable aux plantes tropicales.
Robert se hâta de redescendre.
Il était décidé à explorer coûte que coûte le vallon interdit ; il ne regrettait plus de s'être aventuré loin de ses timides sujets.
Il fut d'ailleurs bientôt confirmé dans ces précédentes hypothèses.
À une centaine de pas du cèdre géant, il se trouva au bord d'un canal rempli d'une eau noire et fumante ; il s'en exhalait une odeur âcre, nauséeuse qui lui rappela celle de l'acide formique, dont la puissance, pour activer la végétation, est si grande.
Robert trempa son doigt dans l'eau et la goûta : elle avait une saveur amère et métallique.
En sa qualité de chimiste, il était expert dans l'appréciation de toutes les substances connues ; les houppes nerveuses de ses papilles buccales, longuement exercées, discernaient à première vue les oxydes et les bases, les acides et les sels.
Après un moment de réflexion, il reconnut à n'en pas douter que l'eau du canal était saturée de ces sels qui ont la propriété de garder, pendant plusieurs heures et même plusieurs jours, une température donnée.
Ces sels sont d'ailleurs couramment employés dans l'industrie à la fabrication de bouillottes, de marmites, etc.
Ainsi, aucun moyen n'avait été négligé. Tout concourait, de par les intentions d'une volonté précise, à créer cette végétation luxuriante.
L'ingénieur marchait d'étonnements en étonnements. Cependant l'inextricable forêt lui présentait toujours une infranchissable barrière.
Armé de son coutelas en guise de sabre d'abattage, il avança quelque temps le long des rives du canal qui se ramifiaient à intervalles réguliers, et se divisaient en une foule de branches aussi compliquées dans leurs méandres que les détours d'un labyrinthe.
Mais tout à coup, son attention fut attirée par un étrange spectacle.
À quelques pas de lui s'élevait un arbre de moyenne hauteur qu'on eût dit composé d'un lacis inextricable de lianes hérissées d'épines et disposées au centre d'une grande corolle elle-même garnie circulairement de hauts piquants.
La bizarre fleur pouvait avoir un demi-mètre de large et le centre en était bleu et noir, avec des cercles jaunes qui lui donnaient vaguement l'aspect d'un œil humain ; mais, en guise de cils, cette prunelle végétale était flanquée de grands pistils jaunes, et il s'en échappait une écœurante odeur de musc.
Robert allait se reculer lorsqu'un écureuil rouge s'approcha doucement en reniflant et en agitant la queue, évidemment attiré par l'odeur de la fleur.
Hésitant, il s'engagea entre les lianes griffues et se rapprocha encore.
La prunelle jaune et bleue étincela, les épines circulaires furent agitées d'une vibration.
Puis tout à coup les lianes se détendirent avec le cinglement sec d'un coup de fouet.
L'écureuil fut entouré, garrotté comme s'il eût été saisi par une centaine de serpents ; en un clin d'œil il fut porté vers la fleur dont le regard avait pris, pour ainsi dire une expression féroce.
L'animal n'avait jeté qu'un seul cri d'agonie : déjà les pistils jaunes se plantaient dans sa chair.
Tout cela s'était passé avec une rapidité effrayante, en quelques instants.
Robert, épouvanté, fit un pas en arrière, mais si malheureusement qu'il glissa, s'étala de tout son long.
Il faillit ne pas se relever.
Il avait à peine touché le sol qu'il était à demi suffoqué.
Il reconnut avec angoisse qu'une atmosphère délétère, composée sans doute d'acide carbonique, flottait au ras du sol, le gaz carbonique étant, on le sait, plus pesant que l'air ordinaire.
Robert se releva d'un effort désespéré, aspira avec délices une gorgée d'air pur et, d'un mouvement irraisonné, il sortit de la vénéneuse forêt.
Malgré toute sa curiosité, tout son désir de savoir, il comprenait qu'il n'était pas suffisamment armé pour une telle exploration, que jamais il n'arriverait vivant jusqu'au centre de la vallée.
Pendant qu'il revenait lentement sur ses pas, il réfléchissait à cette série de phénomènes, et il cherchait vainement pourquoi cette nature terrible avait été artificiellement créée.
Était-ce un parc d'expériences, un jardin de supplices, la fantaisie monstrueuse de quelque tyran ?
Aucune de ces hypothèses n'était applicable.
Il regagna lentement les villages martiens, bien décidé à revenir en nombre et en armes vers cette montagne de cristal dont il n'avait pu arracher le secret{4}.