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CHARNAY, DéSIRé : Madagascar à vol d’oiseau - Édition non illustrée - Documents - Essais ---
Édition Bibliothèque malgache électronique (BME)
PDF : 324 Ko | Source Word : 67 Ko | Sony Reader : ++ Parution le 17/01/2007
- raoly le 25 08:22:25/09/2008:
Les fiches de présentation n'ont peut être pas toujours une valeur scientifique. Il n'en reste pas moins que l'initiative est louable parce que ce sont des textes qu'il est impossible de consulter quand on est loin d'une grand bibliothèque. Personnellement, je ne soupçonnais même pas leur existence.
L'absence d'écrivains malgaches n'est pas un défaut surtout pour une initiative qui n'en n'est certainement qu'à ses début.
Un "regard curieux de l'autre" peut trés bien cohabiter avec la partialité. Ida Pfeifer était certainement curieuse des autres, et pourtant...
- Unknown le 02 17:54:01/10/2007:
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thank you!
- Madagascan le 25 13:07:12/01/2007:
M. Maury, merci pour votre travail.
Je me suis permis, sur mon blog, de consacrer un billet à l'un des ouvrages de la bibliothèque malgache électronique.
http://madagascan.over-blog.com/article-5395299.html
- Fier d\'etre plus que \"Ova\" le 25 06:27:57/01/2007:
Ayant vu comment Désiré Charnay (1828-1915) dont "les expéditions dans différents pays sont des références (des références, des références ...) pour l'anthropologie du 19e siècle" décrit à sa manière ma race, j'ai eu la nausée et n'ai pas pu m'empêcher de remercier le ciel qu'il ne soit ni de ma race ni de ma génération. Des références? J'en doute fort. C'est méconnaître le pays et ses habitants. Je sais qu'il était sûrement au service des colons acharnés contre l'autorité "Ova", un groupe de population le plus laborieux et le plus apte au négoce, selon les propres termes de Galliéni et très supérieur au point de vue de l'intelligence selon Luis Mariano, mais ce n'est vraiment ni gentil ni honnête et ne mérite pas un Très bien, Lucie Parent.
- iraysyvalo le 25 04:37:13/01/2007:
Monsieur Maury,
J'aime vous entendre dire qu'il s'agit bien d'une vision déformée de l'histoire et de la culture malgache. Par contre, et c'est cela qui m'a interpellé, dire que cette vision déformée est un "regard curieux de l'autre" est une antinomie assez manifeste et la culture européenne se passerait bien d'une telle ironie. Je ne sais pas si c'est vous-même qui avez rédigé la fiche, mais elle gagnerait beaucoup à être améliorée.
Pour le reste, ces livres garderont toujours un certain intérêt, et merci d'avoir oeuvré pour leur mise en ligne.
Je suis aussi heureux d'apprendre que cette collection accueillira prochainement des écrivains malgaches. Le lecteur francophone verra ainsi une autre facette de cette culture.
- Pierre Maury le 23 08:57:59/01/2007:
Bonjour,
Je n’avais pas vu ce commentaire avant de recevoir le message au groupe. Il mérite évidemment une réponse.
Il faudrait commencer par une réflexion, que j’ai menée avant de commencer cette exhumation de textes peu répandus. Bien entendu, il s’agit d’une vision déformée de l’histoire et de la culture malgache. Je sursaute très souvent en préparant les textes – et il y aurait, ultérieurement, un travail de commentaire à faire, non pas à l’emporte-pièce mais dans le détail. Personnellement, la lecture de livres coloniaux ou précoloniaux éveille sans cesse des échos avec des situations contemporaines.
Et je crois utile de revenir aux sources de cette entreprise coloniale pour mieux la comprendre. Pour mieux comprendre aussi, peut-être, des enjeux contemporains. L’histoire de Madagascar, un pays auquel je suis plus qu’attaché, passe par le long épisode de l’occupation française. Difficile de faire semblant de l’ignorer. Et je crois qu’il vaut mieux revenir aux textes de l’époque pour en mesurer les enjeux, de manière à mieux en mesurer les conséquences.
Par ailleurs, et pour l’anecdote, je suis originaire d’un pays colonisateur aussi, et qui n’a pas à être fier de ce pan de son histoire, mais qui n’est pas la France (la Belgique, pour tout dire). Et je n’ai aucune nostalgie d’un temps que j’ai connu de loin, enfant, quand l’instituteur en parlait à l’école. Savoir et faire savoir : c’est mon seul but en éditant les livres de la Bibliothèque malgache qui accueillera, dès que possible, des ouvrages d’écrivains malgaches. Un ouvrage est d’ailleurs déjà programmé pour début 2008 – moment auquel une œuvre importante « tombera », comme on dit, dans le domaine public.
J’espère avoir été plus clair sur les enjeux de cette collection.
Amicalement.
Pierre Maury
- iraysyvalo le 23 02:14:38/01/2007:
Appeler "ironie ancrée dans la culture européenne" du racisme ordinaire et rampant du 19ème siècle, il fallait le faire et l'auteur de la présentation de ce livre fait preuve d'une très grande légèreté ou d'une grande méconnaissance de l'histoire en se prêtant à cette mascarade.
Et oser appeler bibliothèque malgache un ensemble de récits qui n'ont qu'une vision déformée et de l'histoire et de la culture malgache est bien présomptueux de la part de son initiateur.
- stephane le 22 13:25:44/01/2007:
merci!
- lucie parent le 22 11:40:45/01/2007:
Très bien.
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